Pendant longtemps un préjugé défavorable a été attaché à l’usage de la main gauche et la société o longtemps imposé l’usage de la main droite, tant dans le savoir vivre que dans l’apprentissage de l’écriture. Soumis à la contrainte d’une éducation rigide, l’apprentissage de l’écriture a longtemps été obligatoire de la main droite.
Difficile exercice pour un gaucher…devenu contrarié avec les conséquences qui pouvaient en résulter : dévalorisation de soi, dyslexie, bégaiement…
La gaucherie peut résulter de l’hérédité ou d’un apprentissage naturel, on respecte davantage le choix de la main de l’enfant. Toutefois, l’enfant se trouve confronter a des difficultés d’apprentissage car l’écriture se déroule de gauche à droite. Autrement dit, il tire son crayon au lieu de le pousser, et sa main cache en partie le texte et balaye les mots tracés causant des salissures. Pour les éviter, le gaucher casse son poignet vers le haut ou le bas, entrainant un manque d’aisance.
Les stylos à encre sont souvent biseautés pour eux dans le mauvais sens, le spirales des cahiers sont gênantes…
Mais une fois l’apprentissage de l’écriture terminée, on remarque peu de différences avec le droitier.
On remarque plus d’hommes gauchers que de femmes.le pourcentage de gaucher serait de 10 pour 100.
Certains enfants se latéralisent assez tard, et on s’apercoit vers 5-7 ans, qu’ils ont choisi la mauvaise main. Un bilan de latéralité determine la latéralité.
D’autre part, on observe chez le gaucher une meilleure répartition entre les deux hémisphères, et leur corps calleux est souvent plus important. Ils sont plus capables de fixer leur attention et on les trouve en forte proportion chez les sportifs en particulier dans les sports de défense ou d’opposition (escrime, tennis, ping pong…) l’hémisphére droit traite les données visuo-spatiales et assurent une réponse motrice rapide.
De même, on trouve beaucoup de gaucher chez les artistes.
Concernânt l ‘écriture, il n’existe pas d’écriture type de gaucher, et le graphologue a toujours cet élément avant d’entamer son analyse. Les recettes simplistes comme ne pas tenir compte qu’il s’agit d’un gaucher ou au contraire considérer que le gaucher fonctionne à l’inverse du droitier sont réductrices.
Certains sont totalement inversés, c’est à dire qu’ils sont gauchers de la main, de l’œil, et du pied, d’autres sont gauchers de la main, droitier de l’œil. Or, dans l’acte graphique la main intervient autant que l’œil.
Mais, une mauvaise lateralisation ou une latéralité dysharmonique peut provoquer une sensation de malaise et un sentiment d’échec mettant l’enfant en difficulté, introduisant des désordres dans l’organisation temporo spatiale et peut ralentir le bon déroulement parlé et écrit.